SOS un boulot pour mon ado : l'interview de Pascal

Pascal Soetens vous dit Tout sur SOS un boulot pour mon ado

Pourquoi cette déclinaison ?

A la fin de chaque tournage de SOS MA FAMILLE A BESOIN D’AIDE, je reste en contact aussi bien avec
les adolescents qu’avec leurs parents ! Pour la plupart, ils ont l’envie de s’en sortir et cela passe notamment par le travail ! Cette déclinaison est donc une suite logique. Dans ce spin off, je vais élargir mes compétences pour les driver et leur donner toutes les chances de trouver un premier emploi et être enfin autonomes ! Et c’est vrai que trouver un job ce n’est pas du tout évident, comme se présenter face à un patron, il y a des méthodes pour cela et c’est déjà ce que je leur apprends hors caméra. J’ai lancé l’idée de l’adaptation à la télévision pour montrer la bonne méthodologie pour réussir un entretien.


Avez-vous rencontré des difficultés durant le tournage ?

Il y en a eu évidemment, vous pensez bien : le lever, le comportement, les attitudes, la motivation… Au départ, ils sont tous partants, ensuite ils baissent un peu les bras. Il faut donc les rebooster, les encourager.
Leur dire « je te fais confiance », « je crois en toi », « tu vas y arriver », « tu es capable », ce sont des mots qu’ils n’entendent pas au quotidien, en tout cas, pas chez eux. Ce sont surtout des jeunes qui aujourd’hui ne font rien, donc leur demander du jour au lendemain de travailler, ce n’est pas évident.


Des difficultés pour convaincre les employeurs ?


Dans un premier temps, je me devais de les rassurer. En choisissant des jeunes sans formation et sans réelle motivation au départ, ces patrons prennent des risques. Aujourd’hui, certains patrons ont embauchés certains jeunes en CDI, le pari est donc réussi.


Qui sont les intervenants ?


Pendant toute l’émission, 4 professionnels vont intervenir à mes côtés pour encadrer et former les jeunes. Ils travaillent dans 4 secteurs différents : restauration, cuisine, maintenance et éducation. J’avais besoin de leur expérience et de leur professionnalisme car je ne sais pas tout faire !


L’échec n’est pas une option ?


L’échec n’est pas une option pour moi mais il existe et le « 100% de réussite » n’est pas garanti. Il y aura forcément, et vous allez le découvrir, des complexités. L’échec est dû à un comportement. Sans échec, il n’y a pas de challenge. Si dans ma tête tout est gagné d’avance, je n’ai pas la même motivation. En revanche quand on parle de risque alors je me donne à 100% pour réussir.


Pourquoi avoir décidé de les faire vivre tous ensemble avec vous ?


Parce que le « vivre ensemble » est très compliqué. S’ils sont capables de faire des efforts entre eux, alors ils feront des efforts avec leurs futurs employeurs. Vivre ensemble ce n’est pas simple, il faut accepter les règles de chacun, le caractère de tous et dans une entreprise c’est la même chose. Quand on passe 8 heures avec les mêmes personnes, il faut savoir les supporter c’était aussi un test. Le but est de les éloigner de chez eux, de leur famille et de les déconnecter de leurs habitudes quotidiennes (ni console de jeux, ni réseaux sociaux ni télé). Au final, pendant de cette expérience les jeunes se sont recentrés sur l’essentiel.
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